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La vacance immobilière est un phénomène complexe recouvrant des causes multiples liées à la fois aux caractéristiques :
- des logements (notamment besoins en travaux),
- de leurs propriétaires (vacance volontaire, âge avancé, etc.)
- du contexte local.
Elle recouvre différentes formes dont certaines sont inévitables. Ainsi, la vacance dite « frictionnelle » semble nécessaire à la rotation des ménages pour garantir la fluidité des parcours résidentiels et l’entretien du parc du logement. La vacance structurelle elle-même n’est pas simple à appréhender et peut s’expliquer par des raisons variables et tout à fait valables (inadaptation du bien, transformation…).
Toutefois, il apparaît qu’un nombre non négligeable de biens vacants sont susceptibles d’être mobilisés pour lutter contre le non et le mal logement.
Selon les chiffres du fichier LOVAC mis en place par la DHUP (Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages, qui dépend du Ministère de la Transition Écologique), à Bordeaux, sur les 148 853 logements du parc privé, 16 955 sont vides soit 11,4 %. Parmi eux 14 442 le sont depuis moins de 2 ans (9,7 %) et 2 513 le sont depuis plus de 2 ans (1,7 %)
Ainsi, même si la part de vacance structurelle dans le parc immobilier de la métropole reste limitée, elle représente un volume non négligeable de logements et la mobilisation d’une petite partie seulement de ce parc vacant permettrait d’agir efficacement contre le non et le mal logement.