Le mal logement sur notre territoire
En 2024, Bordeaux demeure l'une des villes les plus chères de France tant au niveau du loyer moyen que du prix au m2.
Le parc de logement social est, quant à lui, structurellement sous-dimensionné et rares sont les communes de l’agglomération bordelaise qui respectent l’obligation légale de comporter au moins 25 % de logements sociaux. Au surplus, l’augmentation de la demande de logements sociaux est deux fois plus rapide que l’offre.
Parallèlement, le ratio d’équipement en hébergement d’urgence et d’insertion de la Gironde est historiquement inférieur à la moyenne nationale (1,59 places pour 1000 habitants contre 2,75 au niveau national).
Aussi, il n’est pas surprenant de constater que, depuis 2015, le nombre de personnes privées de logement personnel (vivant à la rue, dans leur voiture, en campement, en bidonvilles, en squats, ou hébergées provisoirement chez des tiers) sur la Métropole bordelaise ne cesse d’augmenter ; en juillet 2023, leur nombre est estimé à 4000 sur le territoire.
Plus précisément, selon le dernier recensement de la DIHAL (données au 12 mai 2021), la Gironde est le second département de France métropolitaine en termes de nombre de sites (45) et le troisième département en termes de nombre de personnes (1702).
