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L’objectif est de réduire au maximum les risques pesant sur la sécurité et la santé des habitant.e.s. Il s’agit notamment de permettre l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’électricité dans des conditions de sécurité.
Toutefois, Dédale aspire à ce que toute personne puisse, si c’est son choix, accéder à un logement décent et pérenne. Ainsi, un squat/bidonville, aussi sécurisé soit-il, ne doit être conçu que comme un mode d’habitat transitoire qui permettra aux habitant.e.s d’accéder, in fine, à une forme d’habitat plus qualitative et plus adaptée à leurs besoins.
Afin d’assurer la bonne utilisation et la pérennité des installations, celles-ci doivent correspondre aux besoins et contraintes des occupant.e.s et à l’évolution du site. C’est pourquoi, il est impératif que les travaux soient précédés d’un diagnostic partagé et suivis d’une phase d’observation/adaptation.
Ainsi, les interventions de Dédale se déroulent en 3 temps :
- diagnostic partagé ;
- réalisation des travaux ;
- accompagnement après travaux.
Dédale prend en compte les caractéristiques techniques des bâtiments et les usages des occupant.e.s pour réduire les risques liés à l'habitat
Dédale a mené 121 interventions de réduction des risques liés à l’habitat informel, sur 27 sites différents.
L'intégralité de ces sites sont des bâtiments occupés sans droit ni titre ; ils nous ont principalement été signalés par le centre Habitat Spécifique de BM au cours des réunions de suivi périodiques ou en cours d’exercice.
Certains sites nous ont été signalés par le GIP Médiation, par les occupants eux-mêmes, par des partenaires associatifs impliqués dans l’accompagnement des occupants ou par des organismes ou collectivités (CCAS, Mairies...).